Marie GRATZMÜLLER


ACTUALITE


Prix « Point contemporain » du salon des Réalités Nouvelles (2022) 


Expositions récentes (sélection) 2023 Archipel, Galerie Abstract Project, Paris Dérives, exposition en duo avec Anni Papazian, Galerie Abstract Project, Paris 2022 Pretty Little Things, Galerie Abstract Project, Paris, Salon des Réalités Nouvelles Réfectoire des Cordeliers et Espace Commines, Paris www.realitesnouvelles.org 


A venir :

Du 19 au 22 Octobre 2023

Salon des Réalités Nouvelles 2023
Réfectoire des Cordeliers et Espace Commines, Paris www.realitesnouvelles.org 
Jeudi - dimanche 11h - 20h

 


Entre abstraction et figuration, réel et imaginaire, mes œuvres représentent l’énergie de la nature et tentent de traduire les sentiments humains les plus intimes confrontés à l’immensité d’une nature immuable. Il y est aussi question du temps et de la mémoire.

 
Je m’intéresse à faire des œuvres à partir de contraintes qui dictent une façon de travailler, les formats, les gestes, le contenu, et la nature de mes peintures. 

 

Mon travail récent questionne le lien entre recherche artistique et recherche mathématique notamment à travers la série « espaces dérivables ». Juxtaposer différents espaces afin de mieux questionner leur cohabitation, et retranscrire mes réminiscences de lieux et moments. 

 

Mon processus de travail consiste à créer des surfaces qui permettent aux évènements d’émerger. L’apparition de disjonctions formelles (lignes coupées, formes interrompues), de pièces détachées qui dialogueraient entre elles pourrait constituer la base de ces espaces dérivables. 

 Je propose de faire interagir cette notion mathématique « nouvelle » avec le sens maritime 
« aller à la dérive » et la théorie de la dérive (Guy Debord) que je relie à ma façon d’arpenter un territoire familier dans lequel je puise mon inspiration. Un lieu devenu comme un parent au fil du temps, et qui permet le recul, un pas en arrière du monde.

« Le concept de dérive est indissolublement lié à la reconnaissance d’effets de nature psycho géographique, et à l’affirmation d’un comportement ludique-constructif, ce qui l’oppose en tout point aux notions classiques de voyages et de promenades. (….) »


Théorie de la dérive 1956 Guy Debord